Architektôn

Prépa architecture

Ecole d’architecture de Paris-Belleville : pourquoi et comment l’intégrer ?

Ecole d’architecture de Paris-Belleville : pourquoi et comment l’intégrer ?

Sommaire de l'article

Un cadre de vie agréable pour les études

Un espace de travail de qualité

L’école, située dans le quartier très cosmopolite de Belleville est installée depuis 2009 dans l’ancien lycée technique Diderot réhabilité par JP Philippon.

D’une surface de 15000 m² dont 800 sont consacrés au laboratoire de recherche, elle offre un espace généreux de 10 m²  par étudiant au sein d’un ensemble architectural mariant habilement 19e siècle et 21e siècle. Les locaux offrent pour la plupart d’entre eux un cadre de travail très agréable.

L’école reste ouverte les soirs de semaine jusque 22h30 et le samedi jusque 18h. Les horaires sont assouplis en période de rendus de projets importants.

Mais un léger bémol au niveau ambiance estudiantine

Avec un total avoisinant les 1300 élèves dont 130 en L1, l’échelle de convivialité est respectée au niveau spatial mais cette vie étudiante est toutefois freinée par le petit nombre d’associations étudiantes (essentiellement  le BELLASSO qui propose des activités extrascolaires, culturelles, sportives et festives) et le peu de relations existant entre les différentes promotions.

Une très bonne réputation mâtinée de rigueur méritée

Une école sélective sensible à la « ville historique »

L’école de Paris-Belleville figure parmi les écoles d’architecture les plus attractives et cotées de France ; elle est donc très sélective avec 2696 vœux formulés pour 130 places en 2020.

Etant issue de l’Unité Pédagogique 8, l’imprégnation de son fondateur Bernard Huet, élève de Louis Kahn, reste sensible dans les enseignements, et constitue, sans être hégémonique une façon de penser propre à l’école, très attachée au patrimoine.

La L1  comporte un voyage d’études en Europe de quelques jours à la Toussaint dont le but est de découvrir et d’analyser l’architecture et l’urbanisme de la ville. D’autres voyages ponctueront la scolarité en licence, master et post master.

Une charge de travail très lourde en L1

Le niveau élevé dans les attendus de projet en L1  associé aux cours théoriques constitue une base solide pour la suite des études.

Le rythme de travail est très soutenu en L1 avec un exercice de projet par semaine : l’élève y acquiert les bases de la représentation, des notions de construction et y développe une sensibilité spatiale.

On peut regretter le côté impersonnel des relations professeurs et élèves lié au fonctionnement des studios de L1, même si ces derniers sont bien encadrés, et la quantité énorme de travail demandée qui empiète obligatoirement sur le sommeil et le temps libre pour visiter des expositions. Deux tiers des étudiants de L1 sont admis directement en L2. La moitié des non admis intégrera la L2 l’année suivante.

L2, L3 et master offriront davantage de souplesse quant au choix des projets et des nombreuses options.

Une formation riche, teintée d’art et de patrimoine

Deux doubles diplômes proposés par l’école

  • CNAM (Conservatoire national des arts et métiers) cours de génie civil le soir ou le samedi. La durée totale des études est de 7 ans.
  • ENSCI (Ecole nationale supérieure de création industrielle) début des cours en L2. La durée totale des études est de 7 ans.

Le couple indissociable savoirs et savoirs faire.

Le projet pédagogique de l’école de Paris-Belleville accorde une place importante aux enseignements théoriques et au projet qui occupe 50% du temps.

L’école forme des architectes critiques, constructifs et cultivé ; et s’il y a peu de diversifications pendant les cinq années d’études, celles-ci sont possibles après le master.

De nombreuses options artistiques proposées

L’école de Paris-Belleville est la meilleure pour apprendre à dessiner la ville et l’architecture à la main  grâce aux nombreux voyages et sorties en extérieur ; en outre, elle offre la possibilité de pratiquer la gravure, la photo, les arts plastiques, la sculpture et de travailler le bois.

L’importance  donnée à l’anglais

Le diplôme d’architecte d’état ne sera validé après le PFE (projet de fin d’études) que si l’étudiant a obtenu le TOEIC avec un minimum de 750 points.

Moultes destinations offertes en mobilité

Deux tiers des étudiants effectuent une année d’étude à l’étranger souvent après la L3. Plus de 70 destinations sont proposées.

Des spécialités variées en post master

  • HMNOP : l’habilitation à la maîtrise d’ouvrage en son nom propre
  • DSA (Diplôme supérieur d’architecture)et patrimoine
  • DSA (Diplôme supérieur d’architecture) et projet urbain
  • DSA (Diplôme supérieur d’architecture) et risques majeurs
  • DSA (Diplôme supérieur d’architecture) et maîtrise d’ouvrage
  • Mastère spécialisé architecture et scénographies avec l’école Camondo
  • Doctorat.

Comment l’intégrer

La phase d’admissibilité

Est basée sur le dossier scolaire de l’élève (notes dont celles des épreuves anticipées, appréciations, moyenne de l’élève par rapport à la moyenne de la classe) et la lettre de motivation.

La phase d’admission

Est basée sur un entretien oral de 10 minutes à partir d’un support graphique proposé par l’école. Pas de book accepté.

L’élève sera questionné 5 min sur le support graphique, s’ensuivra un échange de 5 minutes de questions/réponses.
L’élève doit :

  • Savoir structurer ses idées, montrer des capacités d’analyse, être pertinent, avoir un sens de l’observation et de l’imagination.
  • Montrer une ouverture sur le monde et de l’intérêt pour les études d’architecture.
  • Avoir une démarche d’orientation, de la motivation, de la maturité, une bonne capacité d’expression, de la réactivité et du dynamisme.

Pratique 

L’école est située au 60, Boulevard de la Villette 75019 Paris.

Métro 11 : Belleville

Vous avez aimé cet article ? Découvrez nos autres articles sur le monde de l’architecture

Architektôn

Prépa architecture

Prépa Architektôn
Quartier du Marais : 11 rue du Perche, 75003 – Paris

Nous recevons les visites sur rendez-vous