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Alternative aux ENSA : faut-il postuler à Confluence ?

Alternative aux ENSA : faut-il postuler à Confluence ?

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Pour devenir architecte en France, la voie royale consiste à passer par une école nationale supérieure d’architecture (ENSA). Le plus souvent, les étudiants les intègrent après le Bac, en passant par Parcoursup. Pourtant, ces écoles font l’objet d’une forte sélectivité : en moyenne, seul 1 candidat sur 10 y est admis.

Pour multiplier vos chances d’intégrer un cursus qui vous permettra, à terme, de devenir architecte, il est donc nécessaire de concevoir et mettre en place une véritable stratégie d’admission. Il ne vaut mieux pas saisir uniquement des ENSA sur Parcoursup !

À la marge, l’institut Confluence dispense lui aussi des cours d’architecture. Pour y rentrer, la procédure est différente et s’effectue hors Parcoursup. Alors, faut-il y déposer un dossier ? Architektôn fait le point.

L’Institut Confluence : ses inconvénients majeurs

L’école d’architecture Confluence souffre de deux inconvénients qui la handicapent fortement : 

  • C’est une école privée, dont les diplômes d’architecture ne sont pas reconnus par l’État français, contrairement à ceux délivrés par les ENSA ;
  • C’est une école privée… donc chère. Les frais de scolarité n’ont rien à voir avec ceux que déboursent les étudiants des ENSA.

Une école d’architecture non reconnue par l’Etat français

C’est là le principal inconvénient de Confluence : installée en France, au cœur de Paris, c’est une école privée qui ne décerne pas de diplôme reconnu par l’État français. Que ce soient ses diplômes de premier ou de second cycle, aucun n’est reconnu.

Cela peut s’expliquer par le fait que l’établissement est encore très jeune. Il a été fondé en 2014, il y a donc une petite dizaine d’années, par Odile Decq, ancien directeur de l’Ecole Spéciale d’Architecture (ESA). Cette dernière reste à ce jour la seule école d’architecture privée reconnue par l’État français.

Une école privée… donc chère

En ENSA, les étudiants payent un peu plus de 400 euros l’année. Confluence se distingue par ses frais de scolarité beaucoup plus élevés : 

  • Comptez 200 euros de frais de dossier pour soumettre votre candidature (ces frais ne sont pas remboursables une fois que vous avez envoyé votre dossier)
  • Pour une année d’étude, il faudra ensuite débourser 11 000 euros de droits d’inscription. Faire son Master à Confluence, soit cinq ans d’étude, vous coûtera donc 55 000 euros de frais de scolarité.

L’Institut Confluence : les avantages à y étudier

Même si Confluence coûte cher et que ses diplômes ne sont pas reconnus par l’Etat français, ces deux défauts sont rapidement contrebalancés par d’autres avantages qu’on peut y trouver.

Un diplôme validé par le RIBA

C’est tout l’attrait de Confluence ! Ses diplômes ne sont pas reconnus par l’Etat français, en revanche ils sont validés par le Royal Institute of British Architects (RIBA), l’ordre des architectes britanniques.

Le diplôme d’architecte de Confluence vous permettra donc d’exercer au sein de l’Union européenne, y compris en France.

On peut espérer, dans les prochaines années, que le Ministère de la Culture viendra à reconnaître l’établissement, pour en faire la 23e école d’architecture reconnue par l’Etat en France.

Un processus d’admission ouvert à tous

Voici un autre atout de Confluence : l’école se veut ouverte à tous. Peu importe votre parcours, le type de Bac que vous avez passé ou encore les spécialités que vous avez choisies au lycée.

Pour pouvoir postuler, vous devez simplement être titulaire d’un Baccalauréat.

Pour autant, le dossier d’admission doit comprendre une lettre de motivation, un portfolio et une vidéo de présentation de 2 min. C’est donc un dossier qui vous demandera du temps à préparer ainsi que beaucoup de créativité.

De petites promotions d’élèves majoritairement internationaux

Enfin, Confluence présente l’avantage indiscutable de constituer des promotions limitées en nombre d’élèves, afin que ces derniers puissent travailler en petits groupes. Chaque promotion ne comporte qu’une quinzaine d’étudiants, la plupart venant de l’étranger.

Etudier à Confluence, c’est donc intégrer un environnement multiculturel et polyglotte. Il faut d’ailleurs avoir un bon niveau en anglais pour être admis.

Autre avantage lié à son statut d’école privée : contrairement aux ENSA qui sont actuellement en lutte face à des moyens financiers et humains jugés insuffisants pour fonctionner correctement, Confluence donne accès à ses élèves à des technologies de pointe et à des salles d’atelier. Elle mise sur une pédagogie transdisciplinaire et internationale.

Conclusion : faut-il ou non postuler à Confluence ?

Si vous avez les moyens de vous offrir cette formation, nous vous invitons à postuler auprès de l’Institut Confluence. L’école a à sa disposition des moyens dont ne profitent pas les ENSA, et ses diplômes, même s’ils ne sont pas encore reconnus par le Ministère de la Culture, sont toutefois validés par le RIBA et permettent donc d’exercer dans l’UE.

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